Centre Hospitalier Théophile Roussel - Montesson

Paul chamla

Je ne comptais parler uniquement que de ma 2ème hospitalisation à "Théo".
Mais les 2 sont tout compte fait intimement liées.
La 1ère aura donc duré environ 6 mois, la 2ème moins d'un mois. La différence est notable.
Néanmoins, j'y suis allé approximativement pour les mêmes raisons, médicalement parlant.
Au menu : Anxiété, ruminations, quelques pensées suicidaires de temps en temps.

Lors de ma première hospi, j'avais eu la chance de "tomber" sur le Dr H, psychiatre en chef, hélas parti vers d'autres cieux depuis.
Strict, carré, mais professionnel, dévoué à la tâche et, surtout, ouvert au dialogue.
Avec le recul, j'ai un peu honte de ne pas avoir été à sa hauteur, à cause de mes consommations répétées de diverses substances, plus ou moins légales, ou, du moins, pas autorisées dans l'enceinte de l'établissement. En faisant ça, je ne respectais pas "l'institution", mais, surtout, je ne me respectais pas moi-même.

Bilan de cette première hospi, 6 mois encourageants, où j'aurai appris sur moi mais aussi sur l'hôpital psychiatrique public en France, même s'il ne faut pas généraliser.
Mon état s'est semble-t-il légèrement amélioré, mais pas de grand changement à l'horizon.
Je m'aurai fait un nombre assez conséquent de bonnes connaissances, homme ou femme, jeune ou âgé. Certains sont même devenus des amis. Quand on est dans le même bateau..
Enfin, je me serai fait une mauvaise réputation de consommateur.

6 mois passent. Une partie des patients est encore là.
Mon état psychique s'était entre-temps sensiblement amélioré, mais suite à un événement personnel, qu'aujourd'hui je regrette de ne pas avoir évoqué, m'a replongé dans mes difficultés, agrémenté cette fois de soucis (temporaires) de logement.

Retour à la case départ.
Dès le début, j'annonce à qui veut bien l'entendre que je souhaite rester beaucoup moins longtemps.
Je demande aussi à changer d'unité, de Renoir à Victor Hugo, réputée plus calme et davantage portée vers des pathologies plus "light" comme la dépression, ce dont je souffre.
Réponse négative, pour une simple et bonne raison : les consos.
Pas de soucis. C'est normal. Je reprends un "cycle de soins". Ça se passe très bien, je parle à un maximum de monde tout en évitant d'être trop intrusif, je suis en forme, je ne m'ennuie presque pas.

Malheureusement, et je vais m'arrêter là car sinon je risque de contacter des maisons d'édition, je dois dire une dernière chose.
Ce n'est pas parce qu'on est de bonne humeur dans l'unité qu'on l'est forcément en dehors.
Ce n'est pas à vous que je vais apprendre cette différence.
J'ai donc été gentiment viré, (n'ayons pas peur des mots) en une fraction de seconde par 2 personnes que je n'avais jamais vu pour une et jamais parlé pour l'autre.
Comment peut-on ainsi agir de la sorte, à part selon moi pour une question d'égo mal placé, dans un intérêt selon toute vraisemblance limité voire nul, uniquement en se basant sur un modeste rapport médical, en n'ayant jamais pu dire ne serait-ce qu'un simple bonjour ?
Ne m'a t'on pas menti, en disant m'avoir dit au début que je n'allais rester que 2 semaines, ce qui est faux ?
Je comprends que ce genre de personnes aient des responsabilités et donc peu de temps pour ce type de situation, mais sur le coup, cela fait mal.
Dans le fond, l'argument de la minimisation de la pathologie est recevable, mais sur la forme, eu égard à l'extrême rapidité de mon départ, cela a été sur le coup terrible.

Pour conclure, une expérience plutôt réussie, je remercie tous les soignants avec qui j'ai pu échanger et même rire pour certains, m'excuser auprès de ceux envers qui j'ai pu m'emporter, pour des raisons parfois grotesques, et j'en ai conscience.
Il en va de même pour les patients.
Une pensée particulière pour les 2 CÉ, le premier, patient, provocateur mais attachant, en espérant son départ prochain, pour son bien.
L'autre CÉ, aide-soignant, pour son énergie et sa bonne humeur contagieuse, en espérant qu'il reste.
Et le meilleur pour la fin, CL, à qui j'aurai réussi à décrocher un sourire, juste un.
Il faisait beau ce jour-là.

Un Aspie un peu perdu

Myriam Riaboff

Je suis suivie depuis + de 13 années, dans ce centre, et, là, depuis 4 mois "nous sommes en sous effectif, nous ne pouvons plus nous occuper de vous" J'ai eu beau chercher "en ville" TOUS sont débordés ! Mon généraliste (depuis 4 mois, renouvèle, mon traitement, il m'a bien fait savoir, qu'il serait temps de revoir avec ce centre médico social de Montesson seulement, il n'y a aucune possibilité ! Que va-t-il m'arriver ? Je suis dépitée, au + mal...

temps temps

Olivier Gris

Après 5 semaines passées au sein de l'une de l'unité cet hôpital, le pavillon Vicor Hugo, je peux dire que les trairements reçus m'ont permis de me stabiliser. Qualité des soins, personnel infirmier à l'écoute, repas de bonnes qualités. Tout cela pour dire le plus grand bien de ce centre hospitalier

Louis Cretegny

J'ai connu le déboire d'avoir connu l'unité Monet à 17 ans, un calvaire.
Je sors demain de Victor Hugo, à 33 ans, hospitalisé durant une quarantaine de jours. Rien à dire. Soignantes et soignants respectueux et professionnels, ainsi qu'à l'écoute, disponibles, bienveillants, à la meilleure prise en charge possible des patients, dont je fais partie.

Jean Luc

On mange bien on dort bien on fume bien et ça s'arrête là
Certaines infirmières de l'unité que j'ai fréquenté (Renoir) devraient au mieux se remettre en question, au pire changer de métier. Humanité 0.
Je tombe avec des gens psychotiques alors que je suis "seulement" en dépression, je ne sais pas ce que je fais là au final

Diane Labrugere

Fuyez l'unité Renoir, vraiment. En tant qu'ancienne patiente j'ai été maltraité, on m'a détruit ma vie avec le traitement que le médecin Docteur K m'avait prescrit. Dieu merci, aujourd'hui je vie et pas grâce à lui et au centre hospitalier.
J'aurai du porté plainte!

Sophie LeBlanc

Nous ne comprenons pas les messages négatifs précédents...Notre fille a séjourné 5 semaines au Pavillon Lakanal où nous n'avons rencontré que des personnes bienveillantes et professionnelles, dévouées au bien-être des petits patients et complètement à l'écoute des parents. Le lieu est en plus accueillant (beau parc extérieur aménagé) et s'il n'est pas moderne, il n'est pas non plus insalubre!

Dimitrije Andjelkovic

Un retour argumentatif sur un secteur infanto-juvénile plus communément appelé uasi, un personnel fantastique à l'écoute et présent, des soins exceptionnels, et des médecins formidables malgré un manque de rigueur (vu le nombre de personnes cela ne m'étonne pas donc je ne descendrai pas la note). La nourriture est bien meilleur que dans d'autres hôpitaux, les moyens de distractions sont multiples et proposés. Les jeunes s'entendent très bien entre eux et il y a lieu à une communication non toxique, je recommande cet endroit pour tout type de maux psychologiques. Ce retour est fait 1 an plus tard suite à une prise de temps pour avoir un bien meilleur point de vue.