Marine
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Horrible expérience très traumatisante. J'y ai été envoyée de force par un membre de ma famille qui me maltraitait et qui a menti a mon médecin traitant pour lui faire croire que j'avais des troubles psychiatriques (alors que je suis handicapée physiquement et non pas psychiatriquement : j'ai deux maladies rares physiques que ce médecin n'avait jamais diagnostiqué). Mon médecin traitant a cru le membre de ma famille et a envoyé une ambulance chez moi pour m'emmener dans cet hôpital contre ma volonté, alors que je n'étais un danger pour personne, ni même pour moi-même.
À mon arrivée dans cet « hôpital », deux psychiatres (un homme et une femme), accompagnés d'une femme qui prenait des notes (sans mon consentement et sans même s'être présentée), ont demandés à s'entretenir en privé avec le membre de ma famille (la personne qui me maltraitait). Cela a duré beaucoup de temps. Ensuite, les trois personnes de cet hôpital se sont entretenues en privé avec moi, puis de nouveau en privé avec le membre de ma famille. Jusqu'à la fin du dernier entretien qu'ils ont eu avec moi, ils refusaient de me dire si ils me laisseraient sortir ou non. Ils souhaitaient que je leur livre une information que ma famille maltraitante souhaitait obtenir et que je refusais de leur partager. Afin de m'inciter à dévoiler l'information, les psychiatres m'ont dit qu'ils ne révéleraient pas cette dernière au membre de ma famille. Pourtant, juste après leur avoir confié à voix basse (car le membre de ma famille était juste à côté de la salle), l'un des psychiatres l'a répétée à voix haute. Je me suis sentue encore plus moquée et trahie.
J'étais horriblement désemparée et j'ai beaucoup pleuré. De surcroît, de nombreuses choses me font penser de façon quasi-certaine que lors du second entretien privé entre le membre de ma famille et les psychiatres, ces derniers ont révélé ouvertement ladite information confidentielle.
Pendant les deux entretiens avec moi, les deux psychiatres parlaient de moi entre eux à la troisième personne, étaient condescendants envers moi et m'ont fait du chantage : ils m'ont obligés à leur révéler l'information personnelle que j'ai mentionnée alors qu'elle n'avait aucune importance pour eux, sans quoi ils ne me laisseraient pas sortir. Ils m'ont dit que si je ne le faisais pas, je serais internée dans cet hôpital contre mon gré. De plus, l'établissement est fermé de l'intérieur, ce qui rend impossible d'essayer de s'échapper. Évidemment, je leur ai révélé cette information bien que je ne le souhaitais pas du tout.
Malgré ma description des maltraitances que je subissais par ma famille et de mon handicap physique, ces psychiatres m'ont faussement diagnostiqué une addiction aux écrans. En réalité, je souffrais d'un stress post-traumatique complexe à cause des maltraitances quotidiennes et Internet était pour moi une aide pour survivre aux maltraitances sévères que je subissais par les personnes dont j'étais dépendante, et pour mieux vivre mon handicap physique qui était à l'époque non diagnostiqué et non pris en charge.
Par ailleurs, pendant la « consultation », j'entendais de forts cris d'un autre patient qui semblait être proche de la salle où j'étais. C'était très effrayant au regard de ma situation.
En conclusion, je déconseille totalement cet établissement malfaisant. Ce lieu est bien plus semblable à une prison qu'à un hôpital psychiatrique. Cet endroit m'a traumatisée au lieu de m'aider à soigner mes traumatismes.